Discussion « La morale de cette histoire »

La morale d’une histoire tâche de livrer un enseignement à ses lecteurs et lectrices, de guider la distinction entre une bonne conduite à suivre ou un mauvais comportement à éviter, et ce, par la seule force du récit. Mais elle est aussi boudée ou source de polémique, entre reproches adressés aux «professeurs de désespoir», que dénonce Nancy Huston, et affirmations sans concessions, avec l’assurance d’un Oscar Wilde : «Il n’existe pas de livre moral ou immoral. Un livre est bien écrit ou mal écrit, c’est tout.»


Quoi qu’il en soit, les controverses ont ceci d’éclairant qu’elles interrogent les liens entre message politique et forme textuelle. XYZ. La revue de la nouvelle s’est alors demandé: comment les auteurs et autrices de la revue situent-ils leurs démarches d’écriture dans ce sillon? Comment jouent-ils avec les codes et les attentes d’une longue tradition littéraire qui prétend aiguiller les mœurs de la société dans laquelle elle émerge?


Pour explorer ce vaste sujet, l'équipe a invité des auteurs et autrices du dossier à discuter de leurs textes parus dans le numéro 152, «La morale de cette histoire», et à réfléchir aux enjeux littéraires qui placent en tension travail créateur et réception du public, formes narratives et préoccupations contemporaines.



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